Tapis de stars pour l’inauguration du nouveau théâtre de Bry-sur-Marne

Danièle Evenou, Gérard Holtz, Catherine Salviat, Isabelle de Botton… De nombreuses personnalités étaient présentes pour l’inauguration du nouveau théâtre de Bry-sur-Marne, vendredi soir.

Gérard Holtz, Isabelle de Botton, Virginie Pradal, adjointe à la culture, Charles Aslangul, le maire, Danièle Evenou, Seny et Catherine Salviat juste après avoir coupé le ruban lors de l’inauguration du théâtre de Bry-sur-Marne, vendredi soir.

« C’est encore mieux que l’inauguration d’un stade », s’exalte Gérard Holtz, ancien journaliste aujourd’hui acteur. Ce vendredi soir, à quelques minutes de l’inauguration du nouveau théâtre de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne), l’ancien présentateur de Stade 2 est avant tout venu pour soutenir Virginie Pradal, « une amie » adjointe à la culture et maître d’œuvre de cet « écrin intimiste », comme le décrit Charles Aslangul, le maire (LR) de la ville. Et d’autres stars des planches, comme Catherine Salviat, Danièle Évenou, Isabelle de Botton et aussi Pierre Bonte, journaliste et écrivain, ont fait le déplacement.

« Je suis très émue et fière. Après une telle carrière, ce qu’elle arrive à réaliser là est génial », s’enflamme Danièle Évenou, venue pour son amie Virginie Pradal, avec qui elle a joué à de nombreuses reprises. « C’est la première fois de ma vie que j’assiste à l’inauguration d’un nouveau théâtre, se réjouit Isabelle de Botton. On en détruit plutôt pour construire des parkings ou des supermarchés. »

Des loges baptisées aux noms d’acteurs célèbres

« C’est juste magnifique. C’est une naissance, ajoute Catherine Salviat. En allant boire un verre dans le café d’à côté, j’ai vu que les clients en parlaient. » Elle est épatée par la transformation de cette salle en vrai théâtre avec ses cinq loges, toutes baptisées avec des noms d’acteurs qu’a connu Virginie Pradal. Ainsi, les futurs acteurs pourront enfiler leur costume de scène dans la loge Arletty, Annie Girardot, Robert Hirsch… et bien évidemment Jean-Paul Belmondo, « un être exceptionnel », comme le décrit l’adjointe à la culture, avec qui elle a joué une pièce durant une année.

La dernière a été baptisée au nom de Jacques Villeret. « C’était mon ami, le meilleur comédien de sa génération », relate la comédienne, cachant difficilement son émotion. « C’est par Virginie que j’avais rencontré Jacques. Je suis très ému », s’est remémoré Seny, la dernière compagne de l’acteur décédé en 2005. Elle aura du mal à retenir ses larmes avant la traditionnelle coupure de ruban.

208 fauteuils

Ouverte sur la ville avec ses larges baies vitrées, la salle entièrement refaite et pensée pour le théâtre, « a l’air d’avoir toujours été là », comme le constate Pierre Botton. Le fruit d’un travail commencé sous l’ancienne mandature et entièrement remanié à l’arrivée de la nouvelle équipe municipale. Avec 208 fauteuils, les spectateurs auront l’impression d’être sur la scène. Un atout. « Il y a une vraie proximité avec le public, décrit Isabelle de Botton qui a joué des dizaines de pièces, notamment au théâtre des Variétés, avec Virginie Pradal. C’est aussi dans ce genre de salle que l’on apprend le métier, que l’on fait ses premières armes. »

Place maintenant aux comédiens mais cette fois-ci sur les planches. Pour cette première, l’humoriste Gaspard Proust est parti pour les trois dernières représentations de son one man show, avant de voir défiler Clémentine Célarié, dans Une vie de Maupassant, ou Ça reste entre nous, avec Isabelle de Botton, sans oublier des concerts de musiques classiques, du théâtre de boulevard et aussi plus moderne comme le spectacle Hip hop « Est-ce bien sérieux »…

Gérard Holtz pourrait bien y jouer sa nouvelle pièce d’ici quelques mois. « J’ai toujours voulu être comédien, raconte l’ancien journaliste sportif qui suivait le cours Simon avant de bifurquer. Quand j’ai voulu m’y remettre, je suis allé voir Virginie Pradal. Ensuite, c’est devenu une amie. J’ai hâte de venir jouer la pièce que j’ai présentée à Avignon. »