L’auteur des menaces contre le Maire condamné

Il avait insulté et menacé Charles Aslangul sur son téléphone portable en janvier dernier. Une agression verbale liée à un différend sur une histoire de place en crèche.

Il a dû passer 24 heures sous escorte policière, avec présence autour de sa maison pour sécuriser les lieux. Le maire de Bry, Charles Aslangul (LR), a eu droit à une sacrée frayeur, six mois à peine après son élection à la tête de la commune.

Il a reçu des menaces anonymes sur son téléphone portable le 6 janvier dernier. L’auteur de cet appel malveillant a été identifié par la police et vient d’être condamné au versement d’une amende. « Ces menaces étaient très brutales, et tant qu’on ne savait pas de qui elles émanaient, le climat était très anxiogène, se souvient le maire. Ce genre d’actes est désormais, hélas, courant dans la fonction de maire et d’élus locaux. C’est intolérable. »

L’homme qui avait proféré ces menaces est un père de famille avec lequel la ville était en conflit depuis plus d’un an parce que son enfant n’était pas suffisamment présent à la crèche. « Il occupait une place qui aurait pu bénéficier à un autre bébé, nous l’avions déjà reçu pour lui proposer une solution dans une autre crèche », insistent les services de la mairie.

Un euro symbolique à verser au maire et à son adjoint

Même s’il avait rendez-vous avec le maire deux jours après l’appel, l’habitant de Bry a opté pour ces menaces de mort, proférées également à l’encontre de l’adjoint au maire en charge de la petite enfance. Un appel d’un numéro masqué et de moins d’une minute, qui lui vaut aujourd’hui d’être condamné définitivement par le tribunal correctionnel de Créteil à 90 jours-amende (soit 90 jours de prison s’il ne s’acquitte pas de l’amende de 720 euros) et à 2 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale.